Sonate en ut majeur

Certaines coïncidences biographiques ne sont pas les seuls liens unissant Diogenio Bigaglia (vers 1676 - vers 1745) avec Vivaldi, de deux ans son cadet. Tous deux étaient vénitiens, musiciens et ecclésiastiques. Bigaglia entra chez les bénédictins en 1694 et vécut depuis cette date au monastère de San Giorgio Maggiore dont il devint plus tard prieur. La plus grande partie de sa musique sacrée est aujourd'hui perdue. On sait cependant qu'elle fut aussi jouée en dehors de Venise et l'on peut supposer que sa musique profane connut la même propagation. Notre édition présente une sonate restée jusqu'alors dans l'ombre et publiée ici pour la première fois comme étant une œuvre de Bigaglia. Le manuscrit utilisé comme source se trouve dans un volume contenant des copies d'autres "soli", entre autres une sonate pour violon de Vivaldi restée, elle aussi, longtemps inconnue. La sonate de Bigaglia est idéale pour la flûte à bec soprano, une distrubution alternative est cependant possible.