Sonata for Solo Viola

Cette sonate pour viole seule a été composée en 1999. Pour la pièce, la corde de do de l’instrument a été baissée d’un demi-ton, afin d’y donner une sonorité lugubre et de définir dès la première mesure le façonnement mélodique et harmonique qui traverse les quatre mouvements de la pièce.

I - « Lent et pensif » développe l’idée d’ouverture vers une cantilène et un modèle.

II - Vivacissimo : ce mouvement, joué isolément, est une « Tremolando Tarantella » avec des passages contrastés et des jeux en double corde massifs qui rappellent la gigue.

III - L’adagio est rhapsodique et presque improvisé, et contient une mélodie simple et autonome qui se connecte au mouvement IV, où le matériau musical semblable à une gigue du scherzo constitue l’essence du mouvement et se développe en cantabile fervent, qui ne calme pas seulement ce mouvement dans la coda, mais apaise toute la sonate dans sa réminiscence du mouvement I.