Symphonie n° 2 en ut mineur

“…une succession pleine d’esprit d’images orchestrales colorées”, c’est ainsi que le critique de théâtre Ludwig Speidel caractérisa la structure des différents mouvements  de la " 2e Symphonie" de Bruckner. Sa seule constante : les pauses qui apparaissent avec une grande régularité, d’où le surnom de "Symphonie des pauses" donnée à l’œuvre. Si, en 1872, l’Orchestre philharmonique de Vienne refusa de jouer la première de la symphonie qu’il estimait injouable, celle-ci acquit, seulement un an plus tard, son premier grand succès sous la baguette de Bruckner.