Hymn to St. Cecilia

Cette pièce a un long processus de maturation derrière elle, car Britten a eu du mal à trouver un texte adéquat. Il finit par s’adresser au poète Wystan Hugh Auden, qui écrit le poème 1940. La mise en musique de Britten a tout de suite été considérée comme un élément important du répertoire pour chœur mixte a cappella, et le succès de la pièce ne s’est pas démenti depuis sa première publication. Le hasard fait bien les choses, car Britten avait vu la Lumière du Monde le jour de la Sainte Cécile (22 novembre). Sainte Cécile est la sainte patronne de la musique et des musiciens ; d’après la légende, elle a loué Dieu pendant son martyr en chantant des louanges.

Le caractère imagé exceptionnel du poème d’Auden a enthousiasmé Britten. Les trois parties du poème servent au compositeur de base pour sa structure musicale, même si Britten a arrangé très différemment les trois parties. L’insertion d’un refrain (« Blessed Cecilia, appear in visions to all musicians, appear and inspire… ») ne marque pas seulement la fin de chaque partie, mais aussi l’œuvre entière.